Les relations entre le Burkina Faso et le Sénégal semblent se tendre suite à une manifestation organisée par Amnesty International à Dakar, dénonçant les violations de la liberté de la presse et des droits de l’homme au Burkina Faso. Cette situation soulève des interrogations sur une possible crise diplomatique entre les deux pays.

Le gouvernement sénégalais a rapidement publié un communiqué pour affirmer qu’il n’était pas impliqué dans cette manifestation. Cependant, de nombreux observateurs et citoyens restent sceptiques quant à cette déclaration. Selon le professeur Franklin Nyamsi Wa Kamerun, les autorités sénégalaises auraient bel et bien autorisé la tenue de cette manifestation, ajoutant une couche de complexité à cette affaire.

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Amnesty International, une organisation non gouvernementale reconnue pour son engagement en faveur des droits de l’homme, a organisé cet événement pour attirer l’attention sur les allégations de répression contre la presse et les violations des droits humains au Burkina Faso. Cette initiative a été perçue par certains comme une ingérence dans les affaires intérieures du Burkina Faso, ce qui a exacerbé les tensions.

La réaction officielle du gouvernement burkinabé n’a pas encore été communiquée, mais des signes d’irritation sont perceptibles. La perception que le Sénégal pourrait être complice, même indirectement, d’une action critiquant le régime burkinabé, pourrait envenimer les relations bilatérales. Les analystes politiques craignent que cela ne conduise à une crise diplomatique si des mesures de réconciliation ne sont pas rapidement mises en place.