Cyril Ramaphosa a été réélu vendredi à la présidence de l’Afrique du Sud par le nouveau Parlement, grâce à un accord historique entre l’ANC et le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA). Cette réélection marque un tournant politique majeur pour le pays, signifiant la fin de trois décennies de domination absolue de l’ANC.
Ramaphosa, 71 ans, a remporté la présidence avec 283 voix contre 44 pour Julius Malema du parti EFF. Le juge Raymond Zondo a annoncé la victoire de Ramaphosa, soulignant la nature historique de cette élection. John Steenhuisen, leader de la DA, a exprimé son enthousiasme pour la coopération à venir avec Ramaphosa, voyant dans cette coalition une opportunité pour la stabilité et une gouvernance propre, débarrassée de la corruption qui a marqué l’ANC ces dernières années.
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Les élections législatives de mai ont été un tournant, l’ANC perdant pour la première fois sa majorité absolue. Le nouveau gouvernement se centrera sur une alliance entre l’ANC, la DA et l’Inkhata Freedom Party (IFP), combinant leurs 263 sièges pour former une majorité parlementaire.
L’accord entre l’ANC et la DA se concentre d’abord sur les valeurs et principes avant de discuter des postes ministériels. Ramaphosa, ancien syndicaliste devenu homme d’affaires, a mené les négociations avec assurance, plaisantant même avec la presse sur son calme apparent.
La Chine a félicité Ramaphosa pour sa réélection, soulignant l’importance des relations bilatérales. L’investiture officielle du président est prévue pour mercredi à Pretoria.