Le 20 novembre 2024, la tranquillité de Gapé-Nyassivé, dans la région Maritime du Togo, a été perturbée par une révélation choquante. Quatre individus, accusés d’assassinat, de trafic d’organes humains et de profanation de tombes, ont été présentés à Tsévié par le Groupement de la gendarmerie.

Les suspects, identifiés comme Kodjo Jean, Kodjo, Agbéssi (tous Togolais) et Jean-Marie (de nationalité béninoise), auraient planifié l’assassinat d’un voisin, Atsou Kofi, contre une somme de cinq millions de FCFA. Heureusement, une intervention rapide des forces de l’ordre le 4 novembre a permis d’interrompre leur projet avant qu’il ne soit exécuté.

Les enquêtes ont révélé des pratiques horribles : des ossements humains et des stupéfiants ont été découverts au domicile de l’un des accusés, confirmant des profanations de tombes et des projets de trafic d’organes. Les suspects ont avoué avoir l’intention de vendre le sang et les organes de leur victime sur le marché noir.

Le commandant du Groupement de la gendarmerie de la région Maritime, le chef d’escadron Abalo Komi, a insisté sur la nécessité d’une coopération citoyenne pour lutter contre ces crimes. « La vigilance et les signalements de la population sont cruciaux pour démanteler ces réseaux criminels », a-t-il déclaré.

Les quatre accusés, désormais aux mains de la justice, feront face à des poursuites judiciaires. Cette affaire, qui a profondément choqué la communauté locale, met en lumière l’importance de renforcer la sécurité et la collaboration entre citoyens et forces de l’ordre pour prévenir de tels actes odieux.