Le Togo a connu une augmentation significative de sa production de noix d’acajou au cours des cinq dernières années, passant de 22 937 tonnes en 2019 à près de 40 000 tonnes en 2023, soit une augmentation de 70%. Ces chiffres, communiqués par le Conseil Interprofessionnel de la filière Anacarde au Togo (CIFAT), ont été révélés lors du lancement de la campagne de commercialisation de l’anacarde, marquant également la première édition de la Journée Nationale de l’Anacarde au Togo (JNAT), le jeudi 14 mars 2024.

Bien que cette croissance soit encourageante, le défi majeur reste la transformation de l’anacarde. Komlan Gozan, président du Conseil d’Administration du CIFAT, souligne que le taux de transformation reste très faible, avec seulement 21,28% des noix transformées en moyenne annuelle sur la période de 2019 à 2023.

Il appelle à une collaboration accrue pour garantir la disponibilité et la qualité des produits d’anacarde, respecter les normes internationales, assurer une rémunération équitable aux producteurs et établir des partenariats durables avec les acteurs de la filière.

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Le CIFAT, créé en 2016, réunit cinq groupes d’acteurs clés dans l’industrie de l’anacarde au Togo : la Coopérative de pépiniéristes d’anacarde du Togo (COPAT), la Fédération nationale des coopératives productrices d’anacarde du Togo (FNCPATOGO), l’Association des acheteurs d’anacarde du Togo (3A-TOGO), l’Association togolaise des transformateurs d’anacarde (ATTA) et le Conseil des exportateurs de la filière anacarde (CEFA).

Cette collaboration entre les différents acteurs de la filière est essentielle pour assurer une croissance durable de l’industrie de l’anacarde au Togo et pour en faire bénéficier l’ensemble de la chaîne de valeur, des producteurs aux transformateurs et exportateurs.