L’Assemblée nationale togolaise a franchi une étape majeure dans la lutte contre les changements climatiques en adoptant, à l’unanimité, le projet de loi portant lutte contre les changements climatiques le 20 mars 2025. Ce texte, validé après un processus participatif impliquant parlementaires, experts et société civile, renforce l’arsenal juridique du pays pour affronter les défis climatiques.

Un cadre juridique renforcé


La loi vise à structurer les actions d’adaptation et d’atténuation en intégrant les enjeux climatiques dans le développement national. Elle prévoit des mécanismes pour :

Réduire les émissions de gaz à effet de serre via des incitations aux énergies renouvelables et une meilleure efficacité énergétique.

Protéger les écosystèmes en valorisant les services environnementaux et le capital naturel.

Mobiliser des ressources internationales pour financer des projets climatiques, notamment via le marché carbone.

Des défis climatiques urgents


Le Togo, bien que petit pollueur, subit de plein fouet les impacts du réchauffement : inondations, sécheresses, érosion côtière et vagues de chaleur. Cette vulnérabilité justifie une transition écologique accélérée, notamment dans les secteurs agricole et énergétique.

Une transition écologique inclusive
Le texte ouvre la voie à des opportunités économiques via la création d’emplois verts dans les énergies renouvelables, la gestion des déchets ou l’agroforesterie. Il intègre également des dispositifs de justice climatique, en impliquant les jeunes et les communautés locales dans les prises de décision.

Un engagement politique fort
Le ministre de l’Environnement, Foli-Bazi Katari, souligne que cette loi « facilitera la mobilisation des ressources nécessaires à la résilience des communautés ». Son adoption s’inscrit dans la continuité des engagements internationaux du Togo, notamment l’Accord de Paris, et répond aux attentes de la société civile pour une action climatique accélérée.

Conclusion
Cette loi marque un tournant dans la gouvernance climatique togolaise, combinant pragmatisme économique et ambition environnementale. Si son application effective reste à suivre, elle positionne le Togo comme un acteur engagé dans la lutte contre les changements climatiques, tout en offrant des perspectives de développement durable pour ses citoyens.