Il est manifeste que le régime n’éprouve aucune sympathie envers Mgr Kpodzro, et cette aversion est évidente. L’indifférence du gouvernement à la suite du décès de l’archevêque émérite de Lomé en est la preuve, selon les internautes.
L’opposition, notamment le Parti National Panafricain (PNP) et le Mouvement des Républicains Centristes (MRC), a critiqué cette disparité d’hommages entre les deux archevêques émérites, soulignant que Mgr Kpodzro était une figure importante dans l’histoire politique du Togo. Ils ont appelé à la reconnaissance de son engagement pour la démocratie et les droits de l’homme, mettant en avant son rôle en tant que médiateur et défenseur de la justice sociale.
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Certains analystes estiment que cette différence de traitement entre les deux funérailles pourrait être liée aux relations parfois tendues entre Mgr Kpodzro et le régime au pouvoir. Mgr Kpodzro avait pris des positions critiques à l’égard du pouvoir, notamment lors des élections présidentielles, et avait joué un rôle actif dans la mobilisation de l’opposition et de la société civile. Cela aurait pu influencer la manière dont son décès a été perçu par le gouvernement.
La question des hommages nationaux et de la reconnaissance des personnalités politiques et religieuses demeure sensible au Togo, reflétant les dynamiques politiques et les relations complexes entre le pouvoir en place et les acteurs de la société civile. La disparité d’hommages entre les funérailles de Mgr Kpodzro et celles de Mgr Dosseh-Anyron a suscité des débats et des interrogations au sein de la population togolaise, mettant en lumière les enjeux politiques et sociaux liés à ces événements.