Le Togo franchit une étape majeure dans la lutte contre l’insécurité menstruelle avec l’implantation d’une usine de fabrication de serviettes hygiéniques réutilisables à Sokodé. Porté par la CEDEAO et soutenu par l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), ce projet a été officiellement présenté à Kossiwa Zinsou-Klassou, ministre togolaise de l’Action sociale.
Au-delà de l’accès aux protections hygiéniques, cette initiative s’inscrit dans la vision 2050 de la CEDEAO, qui prône l’égalité des sexes et l’amélioration des conditions de vie des femmes. Comme l’a souligné Barros Bacar Banjai, représentant résident de l’organisation au Togo, cette usine ne bénéficiera pas uniquement à Sokodé, mais à l’ensemble du pays.
En plus de son impact sur la santé publique, ce projet se veut une alternative écologique aux protections jetables, réduisant ainsi la dépendance aux importations tout en garantissant un accès abordable aux serviettes menstruelles.
Mais l’initiative va plus loin : en favorisant la production locale, elle offre des opportunités économiques aux femmes, stimule l’emploi et encourage une économie circulaire durable. Si ce modèle réussit, il pourrait bien inspirer d’autres pays de la région à adopter des solutions menstruelles plus inclusives et respectueuses de l’environnement.