Les tensions entre l’Ukraine et l’Alliance des États du Sahel (AES) s’accentuent, après les accusations portées par Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères, lors de son discours à l’ONU le 22 septembre 2024. Représentant de l’AES, Diop a dénoncé ce qu’il qualifie de « soutien ouvert » de l’Ukraine aux groupes terroristes opérant dans la région sahélienne.

« La Confédération des États du Sahel, que le Mali préside, dénonce et condamne fermement le soutien ouvert et assumé du Gouvernement de la République d’Ukraine au terrorisme international, en particulier au Sahel », a affirmé Abdoulaye Diop. Il a exhorté le Conseil de sécurité des Nations Unies à prendre des mesures face à ces actions subversives qui mettent en péril la stabilité régionale.

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Le ministre malien a également présenté un état des lieux de la situation sécuritaire au Mali, reconnaissant les efforts internationaux déployés depuis plus d’une décennie, mais en soulignant leur inefficacité. Selon Diop, la seule voie pour restaurer l’intégrité nationale et la sécurité passe désormais par des initiatives locales renforcées. Il a salué les progrès réalisés par les forces de défense maliennes et remercié les pays solidaires du Mali après les récentes attaques survenues à Bamako.

Diop a conclu son intervention en appelant à des actions concrètes contre les auteurs et financiers des actes terroristes, dénonçant l’instrumentalisation des groupes terroristes pour déstabiliser les États souverains du Sahel. Le ministre a réitéré son appel à la communauté internationale, insistant sur l’urgence d’agir et de traduire les responsables en justice.