Après un bref malentendu avec les autorités nigériennes concernant une mission intérieure, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a été autorisé à poursuivre ses activités au Niger.
Le 10 août 2024, le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire avait interdit une mission d’évaluation sécuritaire du PNUD à l’intérieur du pays. Cette décision avait conduit les autorités à ordonner aux gouverneurs de veiller à l’application immédiate de cette interdiction. Cependant, un éclaircissement ultérieur a révélé que la mission concernait en réalité une évaluation routière recommandée par la Banque mondiale, en collaboration avec le ministère de l’Équipement. Cette clarification a permis de rétablir la situation et de garantir que les activités du PNUD au Niger pouvaient continuer sans entrave.
Njoya Tikum, directeur du bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre et représentant résident du PNUD au Sénégal, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement nigérien sur X (anciennement Twitter). Il a réaffirmé l’engagement du PNUD à soutenir le développement du Niger et à accompagner les efforts du gouvernement de transition.
Simultanément, le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), a dénoncé des tentatives de déstabilisation menées par des puissances étrangères, en particulier des agents du renseignement français, présents dans les pays voisins comme le Nigéria et le Bénin. Selon lui, ces agents auraient tenté de pénétrer illégalement sur le territoire nigérien. Ces accusations surviennent après le coup d’État du 26 juillet 2023, qui a entraîné une rupture des accords militaires avec la France et les États-Unis, ainsi que le départ des ambassadeurs et des troupes étrangères.