Dans un climat politique marqué par des tensions récurrentes, le mouvement citoyen Touche Pas à Ma Constitution a fermement critiqué l’annonce des élections sénatoriales prévues pour février 2025. Dans un communiqué incisif, Nathaniel Olympio, figure de proue du Front, accuse le gouvernement togolais d’orchestrer un « folklore électoral » pour consolider son pouvoir au détriment des aspirations populaires.
Pour le Front, ces élections ne répondent ni aux attentes des citoyens ni aux enjeux cruciaux du pays. Le mouvement pointe l’urgence de réformes profondes, notamment en matière de transparence électorale et de gouvernance. Une présidentielle équitable, la lutte contre la corruption et le respect des libertés fondamentales figurent parmi les priorités qu’il juge délaissées par les autorités.
L’organisation ne manque pas d’établir des parallèles avec d’autres démocraties ouest-africaines, comme le Ghana et le Bénin, pour souligner que l’alternance pacifique et le respect des choix populaires sont possibles. Elle met en garde contre les dangers de la surdité politique, citant des exemples internationaux où l’autoritarisme a conduit à des crises majeures.
Dans cet appel à la mobilisation, le Front exhorte les Togolais à agir pour défendre leurs droits. Manifestations pacifiques, débats communautaires et usage des réseaux sociaux sont autant de leviers que le mouvement encourage à exploiter pour dénoncer les injustices et réclamer un Togo plus démocratique.
Alors que ces élections sénatoriales s’annoncent comme un moment charnière pour le pays, l’appel du Front à la vigilance et à l’engagement collectif pourrait marquer un tournant. La capacité des citoyens à se mobiliser déterminera l’impact de cette dynamique sur l’avenir politique du Togo.