Un événement insolite et préoccupant secoue l’opinion publique au Cameroun : le cambriolage au sein de la présidence de la république. Dans la nuit du 15 au 16 juin 2024, le bureau du directeur de cabinet civil de la présidence camerounaise a été la cible de cambrioleurs, suscitant de vives réactions et spéculations.

Les premières enquêtes révèlent que les malfaiteurs pourraient être des militaires ou des individus expérimentés dans les techniques des forces spéciales. Ces dernières opèrent souvent de manière discrète et rapide lors des missions à haut risque, créant des fausses pistes pour échapper aux investigations. Dans ce cas, les cambrioleurs ont utilisé une vitre brisée comme diversion, mais ne l’ont pas empruntée pour pénétrer dans le bureau, indiquant une connaissance précise des lieux et des routines de sécurité.

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Cette affaire soulève des soupçons de complicité interne, étant donné la précision et l’audace de l’opération. Le bureau visé, celui de Mvondo Ayolo, est situé au deuxième étage du bâtiment principal de la présidence, entre la salle des conseils des ministres et celle des ambassadeurs, juste en dessous du bureau du président Paul Biya. La nature sensible des documents volés et la proximité avec le bureau présidentiel ajoutent une dimension stratégique à ce cambriolage.

Cet incident survient dans un contexte déjà tendu pour la présidence, avec des révélations troublantes sur la vie personnelle de Brenda Biya, la fille du président, et des nouvelles préoccupantes concernant Samuel Eto’o.

Alors que l’enquête se poursuit, les autorités camerounaises sont sous pression pour élucider cette affaire et renforcer la sécurité au sein des institutions gouvernementales.