Le haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a récemment exprimé sa préoccupation concernant la situation des droits de l’homme au Burkina Faso. Dans un communiqué publié fin mai, il a appelé le gouvernement de transition à diligenter des enquêtes sur les exactions et massacres contre des populations civiles, perpétrés tant par des terroristes que par les forces de sécurité nationale.
Volker Türk, haut-commissaire aux droits de l’homme, a insisté sur la nécessité pour le Burkina Faso, en tant que signataire des conventions des Nations unies, de répondre à cette demande en lançant des enquêtes sur les responsables de ces violences. Marta Hurtado, porte-parole du haut-commissariat, souligne que cette démarche relève de l’obligation de l’autorité nationale et que les autorités burkinabè ont affirmé être en train de mener ces enquêtes.
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Cependant, malgré cette affirmation, il reste à voir si ces enquêtes aboutiront effectivement à des mesures concrètes. Les Nations unies n’ont pas de moyen coercitif pour accélérer ce processus, mais elles insistent sur le fait que c’est du ressort de l’État burkinabè de faire toute la lumière sur les violations des droits de l’homme sur son territoire.
La réponse des autorités burkinabè à ces enquêtes sera donc scrutée de près, car elles doivent répondre à leurs obligations internationales en matière de droits de l’homme. Il est essentiel que la justice soit rendue et que les responsables de ces actes de violence soient traduits en justice pour assurer la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens du Burkina Faso.