Le gouvernement du Burkina Faso, actuellement sous un régime militaire depuis 2022, a annoncé la tenue d’assises nationales les 25 et 26 mai à Ouagadougou pour déterminer la suite de la transition, qui prend fin le 1er juillet. Ces assises réuniront des représentants de la société civile, des partis politiques et des Forces de défense et de sécurité pour discuter du processus de transition et décider des prochaines étapes à suivre.

Ces assises font suite à une charte adoptée en octobre 2022, après le coup d’État du capitaine Ibrahim Traoré, qui a instauré un président, un gouvernement et une assemblée législative, fixant ainsi la durée de la transition à 21 mois.

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La situation sécuritaire précaire, marquée par les violences attribuées à des groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda et à Daesh, a été invoquée comme justification pour les deux coups d’État survenus en 2022. Le premier a conduit le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba au pouvoir, renversant le président élu Roch Marc Christian Kaboré.

Après le renversement du lieutenant-colonel Damiba, le capitaine Traoré s’est engagé à organiser des élections en été 2024 pour remettre le pouvoir aux civils. Cependant, le régime actuel a déclaré que la sécurité du pays était prioritaire sur l’organisation des élections, ce qui soulève des questions sur les prochaines étapes de la transition. Les assises nationales visent à répondre à ces défis et à définir une feuille de route pour l’avenir du Burkina Faso.