Une vague d’opposition sans précédent secoue le Togo à la suite du vote controversé de la nouvelle Constitution par les députés togolais. Le front « Touche pas à ma Constitution » a vivement exprimé son indignation dans une déclaration poignante, dénonçant cette action comme une tentative de « confiscation du pouvoir » et rejetant catégoriquement la nouvelle loi fondamentale. Les membres de ce rassemblement ont promis des mesures vigoureuses pour restaurer la République et promouvoir la démocratie dans le pays.
Lors du vote de la deuxième lecture de la nouvelle Constitution, une majorité écrasante de 87 députés sur 91 ont donné leur approbation au texte, déclenchant une série de réactions mitigées au sein de l’opinion publique. Le front « Touche pas à ma Constitution » accuse fermement les députés d’avoir ignoré délibérément la volonté du peuple.
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Composé de diverses entités telles que l’ADDI, Les Démocrates, CAR-Transition, UDS-Togo, Parti des Togolais, Santé du Peuple, l’organisation CODITOGO et la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), ce front dénonce avec véhémence une décision aux « lourdes conséquences » pour le pays et l’avenir de la démocratie togolaise.
Jean Kissi, porte-parole éloquent du regroupement, condamne la nouvelle Constitution comme un moyen visant à permettre au président actuel, Faure Gnassingbé, de se maintenir indéfiniment au pouvoir. Il décrit l’adoption du texte comme un « coup d’État » et un « crime imprescriptible » contre la démocratie.
Le front « Touche pas à ma Constitution » exprime son indignation face à l’adoption de la nouvelle constitution en pleine campagne électorale pour les élections législatives du 29 avril prochain. De plus, il critique sévèrement le manque de transparence entourant le contenu de la nouvelle Constitution.