Une délégation de l’opposition togolaise a été reçue ce 11 avril 2024 au siège de la CEDEAO à Lomé pour discuter de la situation politique au Togo, marquée récemment par le débat sur la modification de la constitution.

Les partis de l’opposition avaient préalablement saisi la CEDEAO sur cette question. Le protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance établit que toute réforme substantielle de la loi électorale ne doit pas intervenir dans les six mois précédant les élections sans le consentement d’une large majorité des acteurs politiques. De plus, il stipule que les élections à tous les niveaux doivent avoir lieu aux dates ou périodes fixées par la Constitution ou les lois électorales.

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Il semble que le Togo ne respecte pas ces dispositions de l’organisation sous-régionale.

Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC, a déclaré lors d’une conférence de presse tenue ce même jour au siège de son parti à Lomé : « Nous avons saisi la commission de la CEDEAO, nous avons saisi le président en exercice de la CEDEAO, nous avons saisi certains pays de la CEDEAO. » Il a également annoncé que des actions diplomatiques et juridictionnelles seront poursuivies.