Jacob Zuma, l’ancien président de l’Afrique du Sud, se présente aux élections législatives du 29 mai après l’annulation de son exclusion du scrutin liée à une condamnation à la prison en 2021. La commission électorale avait initialement invalidé sa candidature fin mars, mais son parti, Le Fer de lance de la nation Umkhonto we Sizwe (MK), nouvellement créé, a contesté cette décision en saisissant la justice le mardi 2 avril.

Âgé de 81 ans, Jacob Zuma est candidat sur la liste du MK, un parti radical qu’il a soutenu depuis décembre 2023. Ancien pilier du Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis trente ans, Zuma a surpris en annonçant son soutien au MK. Cette décision intervient dans un contexte où l’ANC est embourbé dans des affaires de corruption et est tenue pour responsable d’une économie en difficulté, marquée par un chômage et une pauvreté croissants.

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L’ANC craint de perdre pour la première fois sa majorité parlementaire lors de ces élections législatives et redoute la perspective de devoir former un gouvernement de coalition. La candidature de Jacob Zuma représente donc un défi majeur pour l’ANC et pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sud-africain.