Lundi dernier à Lomé, le Professeur Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères, a dévoilé son sixième ouvrage intitulé « Le Bouc ».
Dans une société où les pulsions sexuelles semblent souvent incontrôlables, le Professeur Dussey se positionne en tant qu’éducateur, appelant à une prise de conscience collective. À travers son œuvre, il cherche à dénoncer les dérives de la sexualité irresponsable qui peuvent ruiner des vies et compromettre l’avenir de la jeunesse togolaise.
« Le Bouc », titre métaphorique de l’ouvrage, symbolise l’excès de sexualité, une image puissante pour illustrer les comportements excessifs et fréquemment destructeurs. En se plongeant dans l’histoire de Koné, un jeune garçon présenté comme un séducteur invétéré, le Professeur Dussey expose les ravages du manque de discipline et des choix irresponsables. Koné, n’ayant pas encore atteint l’âge de 15 ans, a eu des relations sexuelles avec trente-six filles, sans compter les aventures d’un soir. Tragiquement, son histoire se termine par une mort prématurée, victime du VIH/SIDA.
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L’ouvrage de Dussey se veut donc bien plus qu’une simple fiction. C’est une invitation à la réflexion profonde sur la nécessité pour les jeunes de contrôler leurs pulsions, d’adopter une vie disciplinée et responsable. En tant qu’écrivain, universitaire et diplomate, Dussey utilise sa plume pour éclairer et éduquer, espérant ainsi contribuer à un changement positif dans la société togolaise.
Au-delà de son caractère informatif, « Le Bouc » est un appel à l’action, un cri pour une prise de conscience collective. En ces temps où la jeunesse est souvent confrontée à des choix difficiles et à des pressions sociales, les mots du Professeur Dussey résonnent comme un phare, guidant les jeunes vers un avenir plus sain et plus prometteur.