Les autorités nigériennes, à travers un courrier, ont demandé aux États-Unis de fournir un calendrier pour le retrait des troupes américaines du territoire. Ceci, après la dénonciation de l’accord militaire liant les deux pays.

Selon le journal le monde, l’ambassadrice des États-Unis a demandé au gouvernement nigérien si le communiqué de dénonciation de l’accord militaire devait être interprété comme une demande de retrait des soldats américains. La réponse a été affirmative du côté nigérien.

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Pour Paul-Simon Handy, directeur l’Institut d’études de sécurité ISS à Addis-Abeba, la fin de l’accord militaire avec le Niger est un coup dur pour Washington. S’exprimant sur les conséquences du départ des troupes américaines du Niger, l’analyste a indiqué que la fermeture de la base américaine d’Agadez, l’une des plus importantes bases américaines en Afrique, après celle de Djibouti, entrainerait pour les deux pays, la perte d’un énorme moyen de renseignement sur les mouvements en Libye et autour de la Libye.

« Cette base de drones permettait aux américains de recueillir du renseignement et des informations utiles à la lutte contre les groupes extrémistes violents, mais aussi certainement contre toute sorte de trafics illicites et les migrations » a-t-il martelé
Le 18 mars, la chargée de communication adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a déclaré que les conversations se poursuivaient au niveau diplomatique. « Nous restons en contact avec le CNSP. Les conversations sont en cours » a-t-elle indiqué