Dans le cadre d’une récente réforme éducative au Togo, le ministre des Enseignements Primaire, Secondaire et Technique, Dodzi Kokoroko, a émis un arrêté établissant de nouveaux critères pour la création des centres d’examens, de correction et des épreuves orales. Ces changements visent à améliorer l’organisation des examens scolaires et à assurer un accès équitable à ces épreuves.
Désormais, pour le Certificat d’Études du Premier Degré (CEPD), le nombre de candidats inscrits dans un établissement servant de centre d’examen ne peut dépasser 250 pour un seul groupe pédagogique et 500 pour deux groupes scolaires. Pour le Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) et le Baccalauréat 1ère partie (BAC 1), la distance entre l’école et le centre d’examen devient un critère déterminant. La distance maximale à parcourir par le candidat le plus éloigné ne peut excéder huit kilomètres, avec des délocalisations possibles en cas d’obstacles naturels ou de difficultés d’accès.
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L’arrêté prévoit également la création de centres annexes pour les établissements proches du centre principal en cas de faible nombre de candidats ou de contraintes logistiques. Pour les épreuves orales du BAC 1, des centres d’épreuves orales de proximité seront créés exceptionnellement pour les candidats dont la distance d’accès au centre de correction excède vingt kilomètres.
En ce qui concerne les centres de correction, des limitations sont imposées avec un maximum de quatre jurys. En cas de surplus, les jurys excédentaires peuvent être délocalisés dans des sites annexés, sous le contrôle de l’inspection pédagogique.
Ces nouvelles directives ont été notifiées à la direction des examens et concours, qui sera chargée de les mettre en œuvre sous la supervision de la direction régionale de l’éducation. Cette réforme vise à garantir un accès équitable aux examens pour tous les candidats et à améliorer l’efficacité et la transparence du processus d’évaluation scolaire au Togo.