Apres la fermeture de l’ambassade de France au Niger, le député Karim Ben Cheick a manifesté sa préoccupation sur le sort des français. Le député s’inquiète sur l’accès des français résidents au Niger aux services publics notamment sur les démarches à l’état civil, aux bourses scolaires et universitaires, à la délivrance de passeport et des cartes nationales d’identités.
Dans une lettre adressée à la ministre de l’Europe, des affaires étrangères, Karim Ben Cheick s’est interrogé sur le sort du Le lycée la Fontaine, un établissement géré directement par la France à l’étranger.« La fermeture de l’ambassade, est une décision suffisamment rare et inédite. La communauté française sur place ou rapatriée n’a pas reçu communication de recommandations officielles depuis le mois d’Aout 2023 » a-t-il ajouté.
Les français dans le pays de leur côté, s’inquiètent et se sentent abandonnés car sans consulat, plus possible de renouveler les a pièces d’identités ou d’obtenir un document d’état-civil « J’ai vu un Français, sa femme a accouché ici. Pour que l’enfant soit de nationalité française et il doit faire la déclaration dans les quinze jours… Tout ça, ce sont des problèmes. J’ai des amis, leurs passeports sont terminés alors ils sont bloqués. Quand Macron dit ‘On n’abandonne jamais un Français à l’étranger’… il vient de nous laisser tomber » a laissé entendre le vice-président de l’Union des Français de l’étranger
Apres le départ des derniers soldats français du Niger, Paris a décidé de fermer son ambassade. Une mesure rare, qui intervient après des mois de tensions avec les nouvelles autorités militaires du pays. L’ambassade évoque des raisons sécuritaires, après des manifestations et un blocus des forces de l’ordre nigériennes autour de la mission diplomatique.
Pour Alain Vollet, un enseignant à la retraite qui vit au Niger depuis douze ans, pas question pour lui de partir « Il n’y a aucune raison pour que je parte et je ne me sens absolument pas en danger au Niger. Quand je passe dans les rues, tous ceux qui me connaissent me saluent avec grand plaisir. Pour moi, c’est politique, ce n’est pas sécuritaire, c’est une décision précipitée et brutale » a-t-il laissé entendre