Initialement attendues à la fin de cette année, les élections législatives et régionales au Togo sont reprogrammées sur 2024. Alors que l’opinion publique et les partis politique attendent le calendrier définitif de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) les avis divergent en ce qui concerne le découpage électoral.
Jean Pierre Fabre, président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) dénonce la disparité démographique flagrante entre les différentes régions du pays. « En vérité, quand on regarde le quotient représentatif, un député dans la région maritime représente 141 000 personnes, dans les plateaux, un député représente simplement 65 000 personnes vous prenez la région de la Kara, 57 000. Ça fait environ le tiers »
Innocent Kagbara s’inscrit contre les propos de Fabre. « Vous ne pouvez jamais trouver une solution qui puisse agréer tout le monde » a affirmé le président du PDP (Parti Démocratique Panafricain). Selon ce dernier, la polémique est vaine.
En novembre dernier, le gouvernement a indiqué que les élections doivent se tenir au plus tard à la fin du 1er trimestre 2024. La CENI a pris acte de cette décision ce 30 novembre en nominant deux présidents des Commissions Electorales Locales Indépendantes (CELI). Il s’agit de la commune du Golfe 2 et la localité d’Akébou. Selon l’arrêté de l’institution, ADJEI Kodjovi, exerçant actuellement les fonctions de président du tribunal du travail est désormais président de la CELI du Golfe 2. DALAKENA Gninougoussa Batèma, actuellement juge des enfants au Tribunal de grande instance d’Atakpamé est désormais président de la CELI d’Akébou.