Un vent d’espoir souffle entre le Togo et la France, porté par une jeunesse engagée et passionnée. France Volontaires a récemment mis à l’honneur plusieurs jeunes Togolais en mission dans l’Hexagone, saluant leur implication exemplaire dans des programmes de volontariat international à fort impact, notamment dans le secteur agricole.
Ces missions, réalisées dans le cadre de la coopération bilatérale franco-togolaise, offrent bien plus qu’une simple immersion professionnelle. Elles constituent de véritables passerelles de savoirs, de pratiques durables et d’échanges culturels, où chaque geste sur le terrain devient un levier de transformation sociale.
Parmi les profils distingués, Salam Aboudou Assebou incarne à merveille l’esprit de ce volontariat engagé. Actuellement en mission de Service Civique dans le Gers, il accompagne un éleveur durant la transhumance vers les Pyrénées. Une expérience unique, enracinée dans la tradition pastorale française, qui lui permet de découvrir les enjeux de l’élevage moderne, du bien-être animal et de la durabilité environnementale.
Autre illustration de ce dynamisme : Parfait Takouda, qui œuvre dans un potager en permaculture aux côtés de la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC). Son quotidien est fait de semences biologiques, de gestion éco-responsable de l’eau et de respect des cycles naturels. Une école de rigueur et d’innovation, qui fait écho aux défis alimentaires du Togo.
Au-delà de ces exemples individuels, de nombreux jeunes Togolais participent à des projets dans les campagnes françaises, impliqués dans la gestion des sols, la mécanisation verte, ou encore les circuits courts. Ce travail de terrain leur permet de s’approprier des compétences techniques avancées et des approches durables de l’agriculture, qu’ils pourront ensuite adapter au contexte local une fois rentrés au pays.
France Volontaires voit dans ces missions un modèle inspirant de coopération internationale, où le volontariat dépasse le simple engagement personnel pour devenir un véritable instrument de développement durable. Le transfert de compétences n’est plus unilatéral : il s’enrichit d’une dynamique Sud-Nord-Sud, où l’apprentissage croisé alimente une vision commune de l’agriculture de demain.
« Ces parcours sont porteurs d’espoir. Ils démontrent qu’il est possible d’apprendre ailleurs pour mieux construire chez soi », a déclaré un représentant de France Volontaires, mettant en lumière la dimension stratégique de ces échanges.
Ce qu’il faut retenir :
Les volontaires togolais s’impliquent activement dans des projets agricoles en France.
Ils acquièrent des savoirs concrets, dans une logique de durabilité et de résilience.
À leur retour, ces jeunes deviennent des relais de transformation pour les communautés rurales togolaises.
Le volontariat agricole international s’impose comme un moteur innovant du développement local.
