À Lomé, la lutte contre l’insalubrité prend une nouvelle dimension avec le lancement officiel d’un ambitieux projet d’assainissement dans les communes Golfe 1, 2, 4 et 6. Portée par l’Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique (ANASAP), l’initiative bénéficie du soutien du programme sous-régional WACA ResIP, financé par la Banque mondiale.
D’un coût global de 309,75 millions de FCFA et s’étalant sur deux années, le projet entend renforcer l’hygiène publique dans des zones urbaines densément peuplées. Il prévoit la construction de latrines publiques dans les écoles, les marchés et sur les plages, tout en menant des campagnes de sensibilisation aux bonnes pratiques sanitaires. La lutte contre la défécation à l’air libre figure également parmi les priorités.
« À travers cette initiative, nous contribuons à améliorer concrètement les conditions de vie dans ces communes », a affirmé Adou Alimi Assimiou, coordonnateur national du WACA ResIP. Il a mis en avant l’urgence d’une meilleure gestion des déchets dans une capitale en pleine croissance.
Ce projet local s’inscrit dans un cadre plus large : le Programme d’investissement pour la résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP). Présent dans six pays de la sous-région, ce programme œuvre à la protection des littoraux, la gestion des inondations et la restauration écologique.
Par cette action ciblée, Lomé engage résolument un tournant vers un développement urbain plus durable. En alliant infrastructures et éducation, la capitale togolaise cherche non seulement à préserver son environnement, mais aussi à renforcer la résilience des communautés face aux défis sanitaires et climatiques. Une dynamique qui pourrait bien faire école dans la région.