Le ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, a annoncé le 8 avril à Lomé la création prochaine d’une banque nationale d’investissement. Cette initiative vise à soutenir et stimuler le développement des petites et moyennes entreprises (PME), un secteur clé de l’économie togolaise. Parallèlement, un dialogue fiscal structuré entre l’État et le secteur privé sera ouvert, marquant une étape cruciale dans la collaboration public-privé.
Ces annonces ont été faites à l’issue d’une journée d’échanges réunissant administration publique, secteur privé et syndicats. L’objectif était de répondre aux préoccupations récurrentes des acteurs économiques, notamment en lien avec l’Office togolais des recettes (OTR) et la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Ces institutions jouent un rôle central dans le partenariat entre l’État et le secteur privé.
Le ministre Barcola a souligné que cette relation est une priorité nationale, essentielle pour renforcer la résilience économique du pays. Il a rappelé que le secteur privé contribue à hauteur de 76,8 % au PIB national en 2024 et génère près de 98 % des emplois. Ces chiffres confirment son rôle stratégique dans le développement économique du Togo.
La future banque d’investissement ambitionne de pallier les difficultés d’accès au financement rencontrées par les PME, qui représentent 99 % des entreprises enregistrées dans le pays. En parallèle, le dialogue fiscal prévu vise à clarifier les règles fiscales et à simplifier les procédures administratives pour encourager un environnement propice aux affaires.
Ces mesures s’inscrivent dans une vision plus large de transformation structurelle de l’économie togolaise. Elles témoignent de la volonté du gouvernement de renforcer les capacités des PME tout en consolidant leur rôle moteur dans la création d’emplois et la croissance durable