Le Togo continue de faire face à des scandales récurrents de détournement de fonds publics, ternissant l’image du secteur public. Récemment, un agent comptable du Centre Hospitalier Régional (CHR) Kara-Tomdè a été accusé d’avoir détourné plus de 109 millions de FCFA. Cette affaire souligne une fois encore les faiblesses des mécanismes de contrôle et d’audit dans les institutions publiques.

Un Système d’Audit Inefficace
Malgré la présence d’audits annuels menés par le ministère de l’Économie et des Finances, aucun signe de fraude n’avait été détecté jusque-là. Cela met en lumière l’inadéquation des procédures actuelles pour prévenir et déceler les malversations financières.

Une Pratique Systémique
Ce cas ne constitue pas une exception mais s’inscrit dans une série d’affaires similaires qui ont marqué le pays ces dernières années. Le détournement semble être une pratique courante parmi certains agents publics, motivés par un désir luxueux aux dépens du budget national.

Enjeux Futurs
Pour remédier à cette situation, il est crucial que le gouvernement renforce ses mécanismes internes pour prévenir la corruption et sanctionner efficacement ceux qui y sont impliqués. La Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption (HAPLUCIA) joue un rôle clé dans cette lutte en associant les autorités locales à ses efforts2. Cependant, sans transparence accrue et responsabilité réelle face aux abus financiers, ces scandales risquent fort bien se reproduire.

En somme, ce nouveau scandale financier rappelle que la corruption reste un obstacle majeur au développement économique et social du Togo13.