L’Union pour la République (UNIR), parti au pouvoir au Togo, a officiellement lancé sa campagne sénatoriale dans le Grand Lomé, une région électorale clé. L’objectif est clair : convaincre les électeurs de la pertinence de ses candidats et de sa vision pour l’avenir du pays.
La campagne se focalise sur la mise en œuvre de la nouvelle Constitution du Togo, un processus que l’UNIR présente comme une étape cruciale pour renforcer le dialogue, la concertation et l’unité nationale. Mémounatou Ibrahima, figure de proue du parti dans le Grand Lomé, a insisté sur la volonté de l’UNIR de promouvoir une gouvernance plus inclusive et une stabilité politique durable.
Un point central de cette campagne réside dans le choix des candidats. L’UNIR privilégie des personnalités expérimentées, des « seniors » de la politique, plutôt que des jeunes talents. Pascal Bodjona, conseiller politique du président Faure Gnassingbé, justifie cette option par la nécessité de sagesse et de maturité au sein du Sénat, une institution censée apporter un éclairage avisé sur les politiques publiques.
Cette vision est partagée par Gilbert Bawara, un autre responsable de l’UNIR, qui souligne l’importance de la continuité et de la tradition dans le leadership politique. Selon lui, le Sénat doit être un lieu de réflexion mature, où des candidats expérimentés peuvent contribuer à la consolidation des institutions togolaises.
Alors que la campagne bat son plein, la stratégie de l’UNIR, centrée sur l’expérience et l’unité nationale, suscite des débats. Les prochaines semaines seront déterminantes pour évaluer si cette approche portera ses fruits et permettra au parti de remporter les élections sénatoriales.