À quelques semaines des élections sénatoriales prévues pour le 15 février 2025, le débat sur la création du Sénat au Togo s’intensifie, en particulier au sein de l’opposition. Celle-ci critique vivement le coût jugé excessif de cette nouvelle institution, qu’elle considère comme une charge financière disproportionnée pour le pays.

L’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir, a fermement répondu à ces accusations. Selon ses responsables, la mise en place du Sénat fait partie d’une réforme institutionnelle majeure visant à renforcer le régime parlementaire dans le cadre de la Ve République togolaise. Pour eux, cette évolution représente un progrès démocratique indispensable pour l’équilibre des pouvoirs et le bon fonctionnement des institutions.

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Le Sénat, composé de 81 membres, suscite néanmoins de vives inquiétudes concernant son financement. Malgré les dépenses conséquentes qu’il pourrait engendrer, UNIR défend son coût en affirmant que ces dépenses sont maîtrisées et justifiées par l’importance de la réforme. Les partisans du projet estiment que le Sénat sera un acteur clé dans le développement institutionnel du Togo, en contribuant à une meilleure représentation des citoyens et à l’amélioration du processus législatif.

Ainsi, alors que l’opposition continue de dénoncer ce projet comme une dépense inutile, la majorité présidentielle assure que le Sénat est un investissement indispensable pour l’avenir du pays. Reste à savoir si les Togolais partageront ce point de vue lors des élections à venir.