En Guinée-Conakry, les autorités ont démenti les allégations selon lesquelles des bases étrangères seraient présentes sur le territoire national. Elles considèrent ces rumeurs comme une insulte et affirment que la Guinée n’acceptera jamais de servir de base arrière pour une force étrangère visant à déstabiliser un État voisin. Le porte-parole de la présidence guinéenne a ainsi déclaré : « Des accusations fallacieuses ont circulé ici et là, affirmant qu’il y aurait des bases militaires étrangères en Guinée. Je réitère que, depuis 1958, il n’existe aucune portion de notre territoire occupée par des soldats étrangers. C’est une insulte pour la nation guinéenne, cela va à l’encontre de nos valeurs. Nous sommes un peuple fier. »

Il a également précisé que la Guinée assure seule son intégrité territoriale et ne dépend d’aucun pays pour garantir sa sécurité ou sa défense. Néanmoins, la Guinée entretient une relation de coopération militaire avec la France, comme l’a confirmé le ministre guinéen des Affaires étrangères, qui a souligné je cite : « Nous coopérons militairement avec les Russes, les Américains, les Français, les Africains et avec tous les autres. » fin de citation.

La question des bases étrangères dans les pays africains nourrit fréquemment les débats. De nombreux pays estiment que ces bases servent de refuge aux terroristes, contribuant ainsi à l’instabilité des pays. Cette conviction est partagée par les pays  membres de l’Alliance des États du Sahel, qui ont décidé de renforcer leurs forces locales dans la lutte contre l’insécurité, tout en exigeant la fermeture des bases étrangères sur leur sol.