L’abbé Fernand Eyeghe, figure respectée de la paroisse Saint-Augustin du Cap, vient de prendre une décision surprenante qui secoue la communauté catholique gabonaise. Après 14 années de sacerdoce, il choisit de quitter l’Église pour épouser celle qu’il aime, une décision mûrement réfléchie et assumée.

Reconnu pour son engagement profond et son charisme, l’abbé Eyeghe a toujours été apprécié des fidèles pour sa dévotion. Cependant, derrière cette vocation, il portait un dilemme personnel. Selon des sources proches, le prêtre a longuement réfléchi à son choix, confrontant ses sentiments et son désir de mener une vie amoureuse à la rigueur des règles ecclésiastiques. Il a finalement décidé de privilégier une vie honnête et assumée, renonçant à son ministère tout en restant fidèle à sa foi, mais d’une manière différente.

Cette annonce a provoqué des réactions diverses au sein de la paroisse. Si certains saluent son courage et son honnêteté, d’autres déplorent ce qu’ils perçoivent comme un abandon de son engagement religieux. L’Église catholique, qui impose le célibat aux prêtres, ne permet pas à un défroqué de reprendre ses fonctions, ce qui marque la fin définitive de la carrière ecclésiastique de l’abbé Eyeghe.

Bien que cet événement soit unique, il relance le débat sur la question du célibat sacerdotal, une règle de plus en plus remise en cause dans certains cercles religieux. Le départ de l’abbé Eyeghe pourrait bien ouvrir la voie à une réflexion plus profonde sur la place de l’amour conjugal dans la vie spirituelle, à un moment où de nombreux prêtres sont confrontés à des dilemmes similaires.