L’Alliance nationale pour le changement (ANC) traverse une zone de turbulence marquée par des départs et des divergences internes. Dans ce contexte délicat, Éric Dupuy, porte-parole du parti, a pris la parole pour réagir à ces défections, notamment celles liées à la candidature controversée de Robert Olympio, conseiller spécial de Jean-Pierre Fabre, aux élections sénatoriales du 15 février prochain.

Une candidature en désaccord avec la ligne du parti

La candidature de Robert Olympio, perçue comme une défiance à l’égard de la décision de l’ANC de boycotter les sénatoriales, illustre les tensions internes. Éric Dupuy n’a pas mâché ses mots, dénonçant un non-respect des directives du parti. Lors de son intervention sur Radio Victoire, il a comparé l’engagement politique à une discipline militaire, affirmant : « Quand on adhère à un parti, on accepte ses règles. Ceux qui ne les suivent pas doivent en tirer les conséquences, soit en démissionnant, soit en acceptant leur exclusion. »

Entre regrets et fermeté

Malgré sa position tranchée, le porte-parole a exprimé des regrets sincères concernant ces départs, soulignant les liens humains tissés au fil des années. « C’est toujours dommage de voir partir des amis avec qui nous avons partagé des luttes et des idéaux. Cela reste une expérience humaine riche, mais chacun est libre de faire ses choix », a-t-il déclaré avec émotion.

Préserver l’unité à l’approche des échéances

Ces dissidences interviennent à un moment critique pour l’ANC, alors que les échéances politiques se rapprochent. Si le parti aspire à préserver son unité, il devra naviguer habilement entre rigueur dans l’application de ses règles et gestion des frustrations internes.

Ce défi souligne une fois de plus la complexité de maintenir la cohésion au sein d’un parti politique dans un environnement marqué par des enjeux stratégiques et des aspirations individuelles divergentes.