Le président togolais, Faure Gnassingbé, a nommé neuf nouveaux préfets à travers un décret rendu public mercredi soir. Ces désignations interviennent dans un contexte hautement stratégique, à la veille des premières élections sénatoriales de l’histoire du pays, prévues pour le 15 février 2025.
Un tournant institutionnel majeur
Ces élections marquent une étape clé dans l’établissement des institutions de la cinquième République, mise en place après la promulgation de la nouvelle constitution le 6 mai dernier. Ce texte historique fait évoluer le Togo vers un régime parlementaire, redéfinissant ainsi les équilibres institutionnels.
Pour ce scrutin sénatorial inédit, 89 candidats ont été validés par la Cour constitutionnelle. Parmi eux, 78 sont issus de formations politiques, tandis que 11 se présentent en tant qu’indépendants. Ce processus électoral est crucial pour compléter l’architecture institutionnelle voulue par les réformes constitutionnelles.
Les préfets, acteurs de la réforme territoriale
La nomination des neuf nouveaux préfets s’inscrit dans cette dynamique de transformation politique et institutionnelle. Ces responsables joueront un rôle central dans la gestion des territoires et l’accompagnement des changements induits par le passage à un régime parlementaire. Ils seront également impliqués dans le bon déroulement des élections sénatoriales, veillant à leur organisation dans un climat de sérénité.

Une étape décisive pour la démocratie togolaise
Alors que le Togo s’engage résolument dans cette nouvelle ère, ces nominations et les élections sénatoriales à venir symbolisent l’ambition des autorités d’ancrer durablement les principes de gouvernance démocratique. La liste des nouveaux préfets, attendue avec intérêt, reflétera les priorités du gouvernement pour le développement des territoires et la consolidation des institutions.