Le 6 janvier 2025, le tribunal correctionnel de Belfort a rendu un jugement qui ébranle la communauté chrétienne locale. Un prêtre de nationalité togolaise, âgé de 46 ans, a été condamné à un an de prison pour agression sexuelle sur une paroissienne. Cependant, ce dernier avait quitté la France pour le Togo avant son procès, entraînant l’émission d’un mandat d’arrêt international
Les faits : une agression sur fond de quête spirituelle
L’incident remonte au 4 juillet 2023, lorsque la victime, confrontée à un burn-out, avait cherché un réconfort spirituel au presbytère. Selon ses déclarations, après une messe, le prêtre, sous l’emprise de l’alcool, l’aurait contrainte à subir des attouchements malgré ses protestations. La plaignante, espérant trouver un soutien auprès de l’Église, a été confrontée à une violence psychologique et physique par celui en qui elle plaçait sa confiance.
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Défense fragile et preuves accablantes
Malgré les accusations, le prêtre a nié les faits tout au long de l’enquête. Son avocate, Stéphanie Quenot, a évoqué son départ pour le Togo en août 2024, prétendument pour assister à des funérailles familiales, bien que ces événements datent de deux ans. Cependant, les témoignages et preuves réunis ont contredit ses déclarations :
- Reconnaissance des gestes déplacés par l’accusé lui-même.
- Témoignage d’un servant de l’Église corroborant la version de la victime.
- Description détaillée par la victime des lieux de l’agression, notamment la chambre du prêtre.
Une communauté sous le choc
Le verdict a provoqué une onde de choc au sein de la communauté chrétienne de Belfort, qui peine à comprendre comment un membre du clergé a pu commettre de tels actes. Ce scandale soulève également des questions sur la supervision des ecclésiastiques et les défis à surmonter pour rendre justice dans de telles situations.
En quête de justice
Alors que le prêtre reste introuvable au Togo, les autorités françaises intensifient leurs efforts pour le localiser et l’appréhender. La victime, quant à elle, demeure profondément marquée par cet acte, qui a ébranlé sa foi et sa confiance envers l’institution religieuse. Cette affaire rappelle l’importance de lutter contre les abus de pouvoir au sein des structures religieuses et d’assurer une protection efficace aux victimes.