Le 2 décembre 2024, le Togo a franchi une étape décisive dans sa quête d’autonomie énergétique en signant un accord novateur avec la société américaine Nano Nuclear Energy. Sous la présidence de Faure Essozimna Gnassingbé, cet engagement marque le début d’une collaboration ambitieuse autour des petits réacteurs modulaires (SMR).

Cette technologie révolutionnaire, déjà saluée pour son efficacité et ses faibles impacts environnementaux, promet de transformer le paysage énergétique togolais. Alors que 70 % de la population a actuellement accès à l’électricité, principalement dans les zones urbaines, les besoins croissants des industries et des ménages exigent une diversification des sources énergétiques. Les SMR, modulables et sûrs, apparaissent comme une réponse adaptée pour élargir l’accès à une énergie fiable tout en réduisant la dépendance aux combustibles fossiles.

Le président de Cambridge Nuclear Energy Centre, Ian Farnan, a exprimé son enthousiasme pour cette initiative lors de la cérémonie à Lomé, soulignant le potentiel des microréacteurs pour répondre aux défis énergétiques du Togo.

Par ailleurs, le gouvernement entend accompagner ce projet par la création de la « Togo Atomic Energy Commission » (TAEC), dédiée à la promotion des sciences et technologies nucléaires dans un cadre exclusivement pacifique. Un dispositif réglementaire conforme aux normes internationales sera également mis en place pour garantir la sécurité et la transparence, des éléments essentiels pour obtenir l’adhésion des populations et des parties prenantes.

Avec cet accord, le Togo s’affirme comme un pionnier en Afrique de l’Ouest dans l’intégration des technologies nucléaires à des fins énergétiques. Ce projet ambitieux pourrait non seulement transformer le quotidien des Togolais mais également servir de modèle pour d’autres nations en quête de solutions énergétiques durables et inclusives.