Le ministre togolais de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli, a lancé à la fin du mois de novembre une série de remaniements importants au sein de son ministère, visant à améliorer la gestion des établissements pénitentiaires, renforcer la réinsertion des détenus et optimiser le fonctionnement général de son département.

Réorganisation dans l’administration pénitentiaire
Parmi les principales nominations, Kossi Balaka, ancien surveillant-chef à la prison de Kara, a été nommé chef de la maison d’arrêt de Lomé, succédant à Déla Touglo. Cette promotion marque une volonté de moderniser la gestion des prisons clés du pays. Des ajustements ont également été opérés dans d’autres établissements pénitentiaires, avec la réaffectation de régisseurs comme Amadou Abdou, désormais responsable des ressources humaines au ministère.

Renfort au sein du cabinet ministériel
Le cabinet du ministre de la Justice s’enrichit de nouvelles personnalités expérimentées. Kossi Woko Komlan, ex-régisseur de la prison de Lomé, rejoint l’équipe en tant qu’attaché d’administration. D’autres experts, tels que Massabalo Talke et N’Guisssan Tontondji, prennent en charge les fonctions logistiques et administratives, permettant ainsi de renforcer l’efficacité opérationnelle du ministère.

Changements dans les divisions juridiques et financières
Le secteur juridique est également réorganisé, avec la nomination de Winbedigni Badji Bati Tinkpana à la tête de la direction de la législation. Simgalilé Potchona, quant à lui, devient directeur de l’accès au droit et à la justice, un poste clé pour garantir l’équité et l’accessibilité de la justice pour tous. Enfin, Binantifam Kissao, ancien régisseur à Sokodé, occupe désormais la fonction de comptable gestionnaire à la direction des affaires financières, une nomination soulignant l’importance de la gestion rigoureuse des ressources.

Vers une amélioration des conditions carcérales et de l’accès à la justice
Ce vaste remaniement s’inscrit dans un objectif de modernisation du secteur judiciaire et pénitentiaire du Togo. En mettant l’accent sur la réorganisation interne, le ministère cherche à améliorer les conditions de travail des agents, optimiser les processus administratifs et faciliter l’accès à une justice équitable pour tous. Ces changements témoignent d’une volonté claire d’adapter le système judiciaire aux enjeux contemporains et de répondre efficacement aux défis de gestion et de réinsertion des détenus.