Au Sénégal, le leader du parti pastef dissout par un décret présidentiel du 31 juillet dernier, Ousmane sonko, par ailleurs, maire de Ziguinchor, sera édifié ce matin sur sa participation ou non à la prochaine élection présidentielle du 25 février 2024 par la cour de justice de la communauté économique des états de l’afrique de l’ouest (cedeao) et la cour suprême de dakar. Si l’etat remporte ses derniers recours, le principal opposant sénégalais pourra dire adieu à la présidentielle du 25 février 2024. Le cas contraire, il devrait encore croiser les doigts en espérant que l’etat accepte cette fois, de se plier à une décision de justice communautaire et/ou nationale, précise le site d’information sudquotidien.sn.

Dans l’attente de la décision de la cour suprême, le préfet du département de Dakar a interdit la circulation des motocyclettes dans sa circonscription.  « Pour des raisons de sécurité, la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs est interdite dans le Département de Dakar, le vendredi 17 novembre 2023, de 06 heures du matin à minuit » informe le préfet de Dakar.

Le communiqué précise en outre que « pour des raisons dûment motivées, une dérogation peut être accordée aux personnes dont les activités professionnelles le justifient. Tout contrevenant aux dispositions du présent arrêté sera passible des sanctions et peines prévues par les lois et règlements en vigueur ».

Pour rappel, le président du parti politique Pastef a été condamné à deux ans de prison ferme le 1er juin pour « corruption de la jeunesse ».  Il est aussi inculpé pour appel à l’insurrection dans une autre affaire judiciaire. En prison depuis juillet, l’homme politique observe une grève de la faim et a d’ailleurs passé plus d’un mois à l’hôpital.