Dans un effort pour intensifier la lutte contre la corruption, le Président du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a rencontré ce lundi 18 novembre les membres du Conseil d’orientation de la Commission de régulation des dysfonctionnements (CRD) à Ouagadougou. Cette rencontre fait suite à l’installation officielle des membres du Conseil d’orientation le 26 octobre 2024.

La Commission, créée en Conseil des ministres le 24 juillet 2024 et rattachée au Cabinet du Chef de l’État, a pour principales missions d’identifier et de corriger les dysfonctionnements dans les administrations publiques, ainsi que de suivre l’exécution des sanctions judiciaires et administratives. Selon Ragnang-newindé Isidore Tiemtore, Conseiller spécial du Président en charge de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, cette Commission a un rôle clé dans le renforcement de l’efficacité des services publics et dans la mise en œuvre des réformes pour garantir une gestion saine des ressources publiques.

Lors de l’audience, le Président Traoré a réaffirmé sa ferme volonté de lutter contre la corruption, qu’il considère comme un obstacle majeur au développement du pays. Il a encouragé les membres du Conseil à incarner le changement, soulignant l’importance de transformer les discours en actions concrètes. « Il ne suffit pas de parler de la lutte contre la corruption, il faut agir et garantir des résultats tangibles pour le bien-être des Burkinabè », a-t-il déclaré.

Cette démarche s’inscrit dans la vision du Président de redresser le pays, de restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions et de poser les bases d’un avenir plus prospère. Le Capitaine Traoré a également insisté sur la nécessité d’une coopération étroite entre les différents acteurs de la société pour vaincre ce fléau qui gangrène le secteur public et nuit au développement durable.