Le 28 septembre 2024, le Burkina Faso a acquis un nouvel aéronef de 98 places pour les activités d’Air Burkina. Lors de la cérémonie officielle de la montée des couleurs à la présidence le 4 novembre 2024, le président de transition du Burkina Faso Ibrahim Traoré est revenu sur les circonstances de cet achat et a dénoncé l’attitude de certains mécaniciens, supposés travailler sur le nouvel appareil, qui ont démissionné subitement en réclamant une augmentation salariale de 2 millions de francs avant de reprendre le travail.

Une attitude qualifiée d’anti-patriotique par le président du Faso, qui a indiqué que ces derniers travailleraient de gré ou de force.« C’est du sabotage. Et je pense que c’est un manque de patriotisme grave. Le conseil d’administration a essayé, vaille que vaille, de les raisonner. Il a même fait des concessions, allant jusqu’à 400 000 francs supplémentaires sur leur salaire. Ils ont catégoriquement refusé ; ils ont refusé de travailler. Pendant qu’on sait bien que l’avion, pour chaque vol, a besoin que l’on vérifie un certain nombre de choses pour qu’il puisse décoller. Mais ils ont refusé de travailler, alors que le nouvel avion venait d’arriver. Ça, c’est du sabotage pur et simple. Un avion arrive le 2, et le 3 vous décidez de ne pas travailler ? Nous avons été obligés de les recevoir et de leur faire comprendre qu’ils allaient travailler de gré ou de force. On ne demande pas à quelqu’un ; nous n’allons pas négocier encore », a indiqué capitaine Traoré.