Un atelier crucial visant à sensibiliser et à renforcer les capacités des parties prenantes autour de la Convention sur les armes biologiques s’est ouvert le mardi 1er octobre 2024 à Abidjan, sur les bords de la lagune Ebrié. Organisé par la Commission pour l’interdiction des armes de destruction massive en Côte d’Ivoire (CIADMCI), en collaboration avec le Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (UNODA), cet événement de deux jours marque un engagement renouvelé du pays envers la paix et la sécurité internationale.
Le général de brigade Sakho Issa, représentant le ministre de la Défense, a rappelé lors de l’ouverture que la Côte d’Ivoire avait ratifié la Convention interdisant les armes biologiques dès 1972, confirmant ainsi son rôle actif dans la lutte contre les armes de destruction massive. Il a souligné que cet atelier visait à mutualiser les efforts pour prévenir et répondre aux crises sécuritaires menaçant la santé humaine et animale.
La présence d’experts nationaux et internationaux permettra un partage d’expériences enrichissant, dans l’objectif de développer un plan d’action robuste pour la gestion des crises biologiques. Le général de brigade Edouard Amichia Kouaho, secrétaire permanent de la CIADMCI, a rappelé que cet atelier s’inscrit dans un programme quadriennal de renforcement de la mise en œuvre de la Convention.
M. Rémi Bacouillard, représentant de l’UNODA, a mis en avant le lien entre la non-prolifération des armes biologiques et le développement durable, notamment dans le domaine de la santé publique. De son côté, le Canada, par la voix de Christian Gour, a réitéré son engagement dans la réduction de la menace biologique, avec plus de 30 milliards de FCFA investis dans des programmes en Afrique.