Le Mpox ou la variole du singe, provoque des symptômes plus légers tels que fièvre, frissons et courbatures, et se transmet principalement par contact peau à peau étroit, y compris lors de rapports sexuels. Les cas graves peuvent se manifester par des lésions sur le visage, les mains, la poitrine et les organes génitaux.

En 2024, le Mpox a été signalé dans 12 des 54 pays africains, mais la République Démocratique du Congo (RDC) a enregistré le plus grand nombre de cas. Sur les 18 910 cas totaux cette année, 94 %, soit 17 794 cas, se trouvent en RDC, avec 535 des 541 décès signalés. Ces chiffres pourraient être sous-estimés, car seulement un cas suspect sur cinq en RDC est testé pour le Mpox, selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).

Le Dr Jean Kaseya, directeur général du CDC Afrique, a noté que de nombreux pays africains touchés par l’épidémie disposent de capacités de test et de surveillance limitées. Au cours de la dernière semaine, la RDC a enregistré 1 030 des 1 405 nouveaux cas en Afrique. Seuls 16 % des cas ont été confirmés par des tests virologiques, mais les infections répondent aux critères définis par l’agence.

L’augmentation des cas de Mpox en Afrique, ainsi qu’une nouvelle forme du virus identifiée en RDC, qui pourrait être plus facilement transmissible, ont conduit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer une urgence sanitaire mondiale la semaine dernière.