Le gouvernement canadien, par l’intermédiaire de Marc Miller, ministre de l’Immigration, a annoncé le 21 septembre 2024 un durcissement des critères d’admission pour les immigrés. Ce resserrement vise principalement les travailleurs temporaires et les étudiants internationaux, deux groupes essentiels mais jugés trop nombreux par les autorités canadiennes.

Limitation des Travailleurs Temporaires
Les entreprises canadiennes, en particulier celles qui emploient déjà plus de 60 % de travailleurs à bas salaires, ne pourront plus renouveler automatiquement leurs contrats. L’objectif est de faire baisser le nombre de résidents temporaires de 6,5 % à 5 % de la population totale d’ici 2026. Cette décision affectera particulièrement les travailleurs étrangers dont le permis de travail est directement lié à leur emploi au Canada.

Réformes sur les Permis d’Études
Le gouvernement prévoit également une réduction progressive des permis d’études délivrés aux étudiants étrangers. Après un objectif de 485 000 permis en 2024, une baisse de 10 % est attendue en 2025, pour stabiliser ce chiffre autour de 437 000 d’ici 2026.

Restrictions sur les Conjoints et le Système d’Asile
Les conjoints des étudiants de maîtrise et des travailleurs étrangers verront leurs droits à travailler au Canada limités à des secteurs spécifiques. En parallèle, des mesures pour renforcer le système d’asile et réduire les demandes irrégulières ont été adoptées, notamment des restrictions de visas pour certains ressortissants mexicains et un renforcement des contrôles contre la fraude.

Ces réformes marquent un tournant dans la politique d’immigration canadienne, visant à prioriser les travailleurs canadiens et à lutter contre les abus du système actuel.