La République démocratique du Congo (RDC) s’apprête à lancer sa campagne de vaccination contre la variole le 2 octobre 2024, devançant ainsi le calendrier initialement prévu. Face à l’aggravation de l’épidémie, cette décision est perçue comme une réponse urgente à une situation sanitaire critique.

Au cœur de cette épidémie, la RDC a été confrontée à des difficultés pour contenir la propagation du virus en raison du manque de vaccins. Cependant, des efforts internationaux ont permis de renforcer les capacités vaccinales du pays. L’Autorité de préparation et de réponse aux urgences sanitaires de la Commission européenne a offert près de 100 000 doses de vaccins contre le mpox, suivies de 50 000 doses supplémentaires en provenance des États-Unis. Ces livraisons massives sont venues appuyer la lutte contre l’épidémie déclarée urgence de santé publique mondiale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Depuis le début de l’année, la RDC a signalé plus de 4 900 cas confirmés de variole et plus de 620 décès. La flambée actuelle, particulièrement sévère dans l’est du pays, est due à une nouvelle variante du clade I, appelée clade Ib, qui se transmet par contact étroit, y compris par transmission sexuelle.

L’OMS a également alerté sur la propagation de cette souche dans d’autres pays d’Afrique centrale et orientale tels que le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda. Ce virus, désormais détecté chez des voyageurs internationaux, met en lumière la nécessité de renforcer les efforts mondiaux pour freiner cette épidémie.