Ce mardi, lors d’une déclaration au palais présidentiel, le président de la transition burkinabè, Ibrahim Traoré, a révélé l’existence d’un complot visant à renverser son gouvernement. Selon lui, ce complot a été orchestré par des officiers burkinabè exilés en connivence avec des groupes terroristes. Les cibles principales de cette conspiration déjouée étaient Traoré lui-même et ses collaborateurs.
Ibrahim Traoré a exposé en détail le plan des comploteurs, qui incluaient des officiers résidant à l’extérieur du pays. Ces officiers, en collaboration avec des terroristes et certains membres des Forces de défense et de sécurité (FDS), avaient l’intention de prendre le pouvoir par la force. Le président a expliqué que les instigateurs ont d’abord lancé une guerre de communication, accompagnée d’une attaque informatique visant à paralyser les systèmes du pays. Une guerre économique discrète mais préjudiciable a également été mentionnée.
Selon Traoré, l’étape ultime du plan consistait en des assassinats ciblés des dirigeants de la transition, suivis d’attaques contre les membres de la cellule de veille citoyenne, et finalement, des assassinats de masse. Pour réaliser ce projet, les officiers impliqués prévoyaient de recruter au sein des FDS. Cependant, les militaires approchés ont décidé de révéler le plan à leurs supérieurs, contribuant ainsi à déjouer le complot.