La cérémonie de mise en eau de deux navires, incluant des unités de production (FPSO) et de stockage (FSO) pour la phase 2 du projet de développement du gisement pétrolier ivoirien Baleine, s’est déroulée à Dubaï. Cet événement emblématique de l’industrie pétrolière mondiale marque une étape cruciale dans le développement de ce projet.
Le départ des deux navires de Dubaï en direction du gisement Baleine de Côte d’Ivoire a été célébré en présence de nombreuses personnalités, dont Guido Brusco, directeur général des ressources naturelles d’Eni. Le consortium ENI/PETROCI a découvert ce gisement, le plus grand jamais trouvé en Côte d’Ivoire, et il détient le record mondial de délai le plus court de mise en production d’une découverte.
Le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a souligné le caractère symbolique et historique de cette mise en eau. Il a évoqué l’importance des navires de production et de stockage dans l’exploitation des gisements pétroliers et rappelé que le projet Baleine, avec ses records mondiaux, est un atout majeur pour le pays.
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Les navires, nommés FPSO Petrojarl Kong et FSO Yamoussoukro, ont été baptisés par des marraines sélectionnées pour leur intégrité, compétence et dévouement. Ce projet renforce l’ambition de la Côte d’Ivoire de faire du secteur extractif le second pilier de son économie, après l’agriculture. La phase 1 du projet Baleine a surpassé les attentes avec une production quotidienne de pétrole et de gaz supérieure de 40 % aux objectifs initiaux.
Le ministre a salué le travail des équipes d’Altéra et du Drydocks World Dubaï, qui ont veillé à la préparation des unités en seulement 12 mois. Ces navires seront ancrés à environ 50 km de la côte, aux côtés du FPSO Baleine, opérationnel depuis août 2023. La montée en puissance de la production de Baleine devrait avoir un impact économique significatif pour la Côte d’Ivoire.