Le paysage politique du Togo prend un tournant significatif avec l’adoption et la promulgation d’une nouvelle constitution, marquant ainsi le passage d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Cette réforme majeure, approuvée par l’Assemblée nationale et officiellement promulguée par le Président Faure Gnassingbé le 6 mai, représente un jalon crucial dans l’histoire politique du pays.
Lire aussi : Le Ghana se prépare à construire sa première centrale Nucléaire : Quels sont les candidats en lice ?
La nouvelle constitution, adoptée en mars dernier, redessine la carte du pouvoir en introduisant un système gouvernemental parlementaire. Parmi les principaux changements, on trouve la création du poste de président du conseil des ministres, signalant un déplacement significatif des pouvoirs exécutifs vers le Parlement. Cette transition structurelle, bien que saluée par certains comme un progrès vers une gouvernance plus démocratique, suscite également des questions sur l’avenir politique du président Faure Gnassingbé, qui est au pouvoir depuis 2005.
Le passage à ce nouveau régime politique entraînera la mise en place de nouvelles institutions dans les douze mois suivant son entrée en vigueur. Pendant cette période de transition, les institutions existantes continueront de fonctionner conformément aux dispositions de l’ancienne constitution, assurant ainsi une continuité dans le fonctionnement du gouvernement.