Le débat sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) continue de susciter des discussions animées au Cameroun, mettant en lumière les droits des femmes, les normes sociales et la législation en vigueur.

Actuellement, le code pénal du Cameroun criminalise l’avortement, mais des appels à sa révision ont été lancés par la Société de gynécologues et obstétriciens du Cameroun (Sogoc) en novembre 2022 devant le Parlement. Cependant, la ministre de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoua, a récemment émis une directive interdisant l’influence du plaidoyer international en faveur de l’IVG sur le territoire camerounais, suite à l’inscription de l’IVG comme un droit garanti par la Constitution française.

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Dans sa correspondance, la ministre instruit les délégués régionaux de son ministère à prendre des mesures préventives contre les actions des ONG qui pourraient tenter de légitimer des situations contraires à la législation en vigueur au Cameroun.

L’interdiction de l’avortement au Cameroun est ancrée dans le code pénal, avec des sanctions prévues pour toute femme qui avorte. Cependant, des exceptions sont prévues en cas de mise en danger de la santé de la mère ou en cas de grossesse résultant d’un viol.