Le gouvernement burkinabè a pris des mesures fermes après la découverte d’un bâtiment en construction clandestinement dans la résidence de l’ambassadeur de France à Ouagadougou. Cette construction comprenait également une installation de stockage de carburant, réalisée sans les autorisations nécessaires des autorités locales.

L’arrêt immédiat des travaux a été ordonné par les autorités burkinabè, qui ont aussi interdit la livraison de carburant sans autorisation préalable. Cette décision a été prise malgré l’immunité diplomatique généralement accordée aux ambassades étrangères, soulignant la volonté du gouvernement de faire respecter ses lois sur l’ensemble de son territoire.

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Une question importante reste sans réponse : pourquoi l’ambassade de France n’a-t-elle pas suivi la procédure légale en déposant une demande pour la construction des installations ? Cette négligence suscite des interrogations quant aux intentions derrière ces actions, et les autorités burkinabè exigent des explications claires de la part de l’ambassade française.

Cette affaire met également à l’épreuve les relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France. Malgré le partenariat important entre les deux pays, cette situation risque de créer des tensions supplémentaires. Les négociations en coulisse pourraient jouer un rôle crucial dans la résolution de cette affaire et dans le maintien des bonnes relations entre les deux nations.