L’ancien ministre de l’administration territoriale, désormais ministre conseiller politique du chef de l’État, Faure Gnassingbé, s’est prononcé en faveur du régime parlementaire au Togo. Dans une vidéo explicative, Pascal Bodjona estime que cette évolution constitutionnelle marque la fin du débat sur la présidence à vie dans le pays.
« Le Président de la République est élu pour un mandat unique de 6 ans. On ne peut en aucun cas être à la fois président de la République et président du Conseil. Le président du Conseil, son existence est liée par rapport à sa majorité. Mais le Président de la République est élu pour un mandat de 6 ans point barre. Et je peux vous dire que c’est une alternance qui sera une réalité », a-t-il affirmé.
Sans nommer explicitement Faure Gnassingbé, l’ex-ministre assure qu’un dirigeant politique ayant l’intention de s’accrocher au pouvoir ne choisirait pas volontairement un régime parlementaire.
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« Cette forme de gouvernement, où le pouvoir exécutif est exercé par le cabinet dirigé par un Premier ministre responsable devant le parlement, ne favorise pas la concentration du pouvoir entre les mains d’un seul individu », assure-t-il, tout en rejetant l’idée selon laquelle le « régime parlementaire puisse légitimer une présidence à vie ».
Actuellement, la proposition de révision constitutionnelle portée par des députés de UNIR et de quelques-uns de l’opposition, votée le 25 mars 2025. Elle a été renvoyée à l’Assemblée pour relecture sur demande du chef de l’État, qui a refusé de promulguer la loi.