Ce week-end, le coup d’envoi de la campagne électorale pour les législatives et régionales au Togo a été donné. Durant deux semaines, les candidats se lanceront dans une compétition acharnée en vue des élections prévues pour le 29 avril prochain.

Cependant, cette période préélectorale est marquée par un climat tendu. Initialement prévues pour une semaine auparavant, les élections ont été reportées par le président Faure Gnassingbè. Ce report a alimenté les suspicions et les critiques, notamment de la part de l’opposition.

Pour les partis d’opposition, ce report est perçu comme un véritable « coup d’État constitutionnel ». Ils accusent le président togolais de chercher à se maintenir indéfiniment au pouvoir en manipulant le processus électoral. Selon eux, ce délai supplémentaire vise à désorganiser leur campagne et à affaiblir leurs chances lors du scrutin.

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Le président Gnassingbè et son parti sont accusés par l’opposition de museler la démocratie et de maintenir une emprise autoritaire sur le pays. Les élections à venir sont donc cruciales, non seulement pour le choix des représentants législatifs et régionaux, mais aussi pour l’avenir politique du Togo.