Le gouvernement togolais persiste dans sa décision d’interdire une marche de protestation prévue par plusieurs partis de l’opposition, dont l’ADDI, l’ANC, le FDR, le PSR et le FCTD, soutenus par d’autres entités. Malgré l’interdiction émise par le ministère de l’administration territoriale, les organisateurs maintiennent leur appel à manifester.
Les autorités reprochent à l’opposition de ne pas respecter les dispositions légales encadrant les manifestations pacifiques, citant les articles 9-2 et 11 de la loi sur la liberté de réunion publique. Par conséquent, les organisateurs ont été informés que leurs manifestations prévues ne seront pas autorisées.
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Malgré cela, les organisateurs ont décidé de maintenir la manifestation et ont proposé un nouvel itinéraire, tout en invitant le gouvernement à engager un dialogue.
Le gouvernement accuse les organisateurs de défier délibérément l’interdiction et de mettre en danger la sécurité publique en perturbant les activités de la ville, notamment en perturbant les élèves et en ciblant les domiciles de certains députés.
Il met en garde contre les éventuelles conséquences de ces actions sur l’ordre public et assure prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des citoyens et la continuité des activités à travers le pays.
La situation reste tendue au Togo alors que l’opposition et le gouvernement restent en désaccord sur le droit de manifester et les restrictions imposées par les autorités.