« Le Mali a été de tous les combats en faveur de l’émancipation et la libération des peuples africains, et n’a cessé d’inscrire dans ses constitutions successives, y compris celle promulguée le 22 juillet 2023, la possibilité d’un abandon partiel ou total de sa souveraineté en vue de la réalisation de l’unité africaine. »

c’est la déclaration du ministre des Affaires étrangères du Mali Abdoulaye Diop lors de la Conférence régionale de l’Afrique de l’Ouest tenu à Bamako du 14 au 15 mars 2024, en prélude au 9ᵉ Congrès panafricain, prévu à Lomé, du 29 octobre au 2 novembre 2024.

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Lors de cette rencontre qui a réuni plusieurs personnalités de l’Afrique, le chef de la diplomatie malienne a réitéré l’engagement de son pays et la dédicace des Autorités de la Transition à renforcer l’unité africaine, à travers des mécanismes au sein desquels le leadership africain et les intérêts de l’Afrique sont respectés affirmés et assumés.

Il a également affirmé l’attachement de son pays aux valeurs originelles du panafricanisme en ne cohabitant pas avec une politique centrée sur des sanctions et des mesures coercitives prises par des organisations dont les principes fondamentaux sont l’entraide, la solidarité, la fraternité.


« Le Mali continuera de s’opposer aux mesures et sanctions unilatérales et instrumentalisées, particulièrement lorsqu’elles frappent des populations innocentes, tout comme nous nous élevons contre toute politique fondée sur la domination, l’assujettissement des peuples, le néocolonialisme, le paternalisme et la condescendance », a-t-il indiqué